mardi 24 janvier 2012

Abstiversaire suite...

"Le silence n'est pas bon conseiller" fin de l'entretien de ce jour avec M.Psy....
Je lui parlais de mon abstiversaire et du fait que je ne l'avais rappelé à personne, peur d'emmerder le monde avec ça.
Pourtant je sens que j'ai besoin d'en parler avec M.Mari, avec mes Djeunes...leur demander ce qu'ils ressentent, si ils me trouvent changée, si ils sont inquiets, fiers, contents.... mais je n'ose pas.... honte d'en parler, peur.... je ne sais pas ou habitude de ne rien dire....Mais tout ça je ne lui ai pas dit...

7 commentaires:

  1. Tu n'as pas à avoir honte, au contraire tu ne peux qu'être fière de toi. Parles avec M. Mari et tes enfants, ils sont là pour te soutenir et eux aussi être fiers de toi. Eux non plus ne doivent pas oser aborder ce sujet avec toi, ils doivent vivre dans l'inquiètude. Tu n'as pas une tare mais une maladie contre laquelle tu luttes... Courage!

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  2. Et ils se posent exactement les mêmes questions, qu'ils n'osent pas te poser, et vous allez vous regarder comme ça, en chiens de faïence jusqu'à la nuit des temps..., pasque l'inquiétude, la honte...
    Tu as eu des moments très difficiles dans ta vie. Tu as trouvé refuge où et comme tu l'as pu. Parce que tu ne trouvais rien d'autre à ce moment-là.
    Depuis, tu as fait du chemin. Une très belle démarche de réhabilitation. Tu étais prisonnière de l'alcool (et il ne faut pas craindre de l'écrire ou de le dire, puisque c'était un fait), et tu as eu la volonté de t'en sortir, et tu as su trouver la force de le faire.

    Tu t'es libérée, Manou ! C'est une victoire !

    Et une victoire, ça se fête, joyeusement, avec légèreté et humour : "Je me suis libérée !" "Maman / ma femme s'est libérée !"
    Le chanter en riant et en pleurant (de joie), et pour le fun, organiser une soirée de folie exclusivement arrosée de fabuleux cocktails (y'en a de fameux !) sans l'ennem et, pour ne pas seprendre au sérieux, de Champomy...

    Vous faites quoi ce vikind ?

     ;o)))

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  3. Je dis peut-être une bêtise, mais il me semble que la boisson et le silence sont le même poison pour toi.
    Peut-être qu'en arrêtant l'un tu pourras sortir de l'autre !
    J'imagine que pour ta famille ton abstinence est fabuleuse ! je veux que ça doit également leur changer la vie. Alors cette Abstiversaire , c'est le leur aussi, non ? Mais parallèlement je ne peux pas m'empêcher de penser que lorsqu'on se connaît bien, parfois les mots ne font que dire ce que les regards et les gestes ont déjà exprimé.
    A toi de voir Manou. A toi de voir ce que tu es en mesure de faire. Lentement, mais sûrement.

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  4. Honte d'un an d'absinance ? Ils doivent être assez informés sur le sujet pour savoir que c'est plutôt matière à une grande fierté... ne te prive pas d'en parler !

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  5. 4 mois*, mea culpa, mais ça ne change pas mon propos.
    Le plus dur, c'est le début.

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  6. Et si… Plutôt que de les questionner, tu disais, toi, ce que tu vis de cet anniversaire d'abstinence ?
    Ta propre fierté, ton contentement, tes inquiétudes éventuelles…
    Si pour vaincre la peur tu prenais les devants…

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  7. Si tu ressens que tu en as besoin.. vas-y.. à ton rythme.. et à ta manière.. sans stresser.. sans te mettre dans la tête des autres.. ptêt qu'ils n'attendent que ça, en fait.. il ne faut pas que cela devienne tabou.. surtout que un abstiversaire !!! Des bises

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