mercredi 29 février 2012

Chez M.Psy...

Je lui ai dit que je lui en voulais de ne pas s'intéresser plus à mon combat contre l'alcool, de ne pas m'avoir allerté, de ne pas avoir vu que j'allais plus mal... Cela m'a soulagé...
Il m'a rappelé que nous avions parlé de l'alcool, et que souvent lorsqu'il me lançait sur un sujet  je lui opposais, à chaque fois, mon fameux silence...Ma façon à moi de faire procès aux autres à ma mère, à lui aujourd'hui...
- "Votre méthode : le silence, une réponse courte, puis le "je ne sais pas"....
Alors j'ai parlé de ma mère, que j'avais eu au téléphone la veille, et je lui ai dit ce sentiment vicéral de haine que je ressentais : "dès que j'entend sa voix elle m'agace, me saoule...."
- "Ce n'est pas par hasard que vous utilisez ce mot vous avez ce sentiment d'étouffement...
Je pense que vous avez envie d'arrêter de venir ici, vous avez voulu venir une fois au lieu de deux en disant que vous parleriez peut être plus... "
Oui et non, parfois je souhaite arrêter et d'autres non, je pense que j'ai encore des choses à éclaircir...
Bon en tous cas je me sentais mieux en sortant de chez lui....
Ce soir retrouvaille avec mes compagnons d'abstinence, à l'association...

7 commentaires:

  1. je te trouve très courageuse, je ne connais aucun dépendant à l'alcool qui a fait le quart de ton chemin ! Bravo ! Bisous

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  2. Je suis content que tu ais réussi à dire à ton psy un peu de ce que tu avais sur le coeur car c'est le meilleur moyen de se comprendre et se soulager en même temps, en tous cas, c'est ce que je crois. Bravo encore.

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  3. ah là là !!! c'est bien c'est bien c'est bien ! Quelle avancée tu fais ! Depuis que je te lis je n'en reviens pas de tout ce chemin que tu as parcouru.
    Comme Ella, j'ai connu beaucoup de personne dépendantes de l'alcool, notamment mon père et mes deux frères et vraiment tu fais partie de ceux qui ont fait le plus beau travail. Tu peux être fière de toi. ♥

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  4. Merci à vous de vos encouragements et félicitations...Cela met du baume au coeur et cela m'aide d'être soutenue et félicitée ainsi...Bises

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  5. J'admire ton chemin de remise en vie...
    Je t'encourage à continuer avec M. Psy, je ne te sens pas avoir franchi la ligne d'arrivée... C'est dur parfois de tenir...

    Mais tu as les forces en toi.
    J'en suis convaincu

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  6. Couou Manou,

    Ben ton psy a marqué un point. Tu lui en a voulu de ne pas t'avoir mise en garde au sujet de l'alcool, mais même s'il l'avait fait, l'aurais-tu écouté ? En aurais-tu parlé ? Sans doute que non.

    C'est toute la subtilité d'aller voir un psy. On le paye, et pourtant c'est le sujet qui fait tout le travail ! Le psy ne peut pas penser à notre place, ni agir à notre place.

    Tu as énormément progressé, continue comme ça. Jusqu'à trouver la paix et la sérénité.

    Des très gros bisous,

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  7. On fait le même chemin, toi c'est avec l'alcool, moi avec les médocs... Mais je n'ai pas été voir de psy, parce que j'ai l'impression que ces gens-là se permettent de vous "juger", alors qu'ils sont des humains comme les autres, et que ce qui nous sépare d'eux c'est un cursus d'études différent. Le principal est que tu croies en toi, pas trop en ce que te dit ton psy.
    Je t'embrasse.

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