vendredi 25 janvier 2013

Ca y est je roule toute seule...

Ce soir visite mensuelle chez M.Médecin... je lui dis mon arrêt de l'Aotal sur ces conseils, mon mauvais flash de l'autre jour....que sinon ça va.... que je continue à aller à Vie libre... 

"Alors je vais vous laissé allé seule maintenant..." (restant dispo quand je veux)

Voila je suis seule : plus de médecin, plus de médics.... 

Tout d'un coup j'avais envie de pleurer... Idiote que je suis...
Tout d'un coup j'ai eu peur...mais je n'ai rien dit...
Alors je me tourne vers vous...et surement j'en parlerai mercredi à Vie libre...

je cite ces phrases qui m'ont marquées et que je trouve si justes.... et après ????

LES CLÉS POUR VIVRE UNE ABSTINENCE HEUREUSE :

Tant que l'abstinence est un but, il faut rester égoïste et centré sur soi.
Attendre de terminer sa phase de reconstruction avant de vouloir s'occuper des autres.
Eviter de remplacer une addiction par une autre (hyperactivité, etc..).
Solliciter l'aide des associations et du corps médical.
Ne jamais oublier car l'oubli est le premier pas vers la rechute.
Assumer et revendiquer le fait d'être malade alcoolique.
Etre fier de soi et de son parcours. Gagner de l'amour-propre.
Apprendre à gérer et maîtriser ses émotions (attention les émotions positives sont tout aussi dangereuses que les négatives).
S'ouvrir sur la vie et sur les autres.


Yves MOUCHET
La Mouche.

8 commentaires:

  1. tu sais quoi Manu?
    beaucoup de ces points sont valables pour moi, qui sors de maladie, doucement...c'est étonnant!
    Courage, tu es en train de franchir une nouvelle étape...

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  2. Je passe de temps en temps, mais c'est la première fois que je laisse un commentaire pour te dire un grand bravo pour ton parcours ! Si ton médecin te laisse aller, c'est qu'il doit avoir confiance en toi et tu peux être fière ! Je te souhaite beaucoup de courage pour cette nouvelle étape, mais je crois savoir que ça ne te manque pas !

    Souricette

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  3. Et après, s'inventer tranquillement un nouveau chemin d'alcoolique abstinent... S'appuyer sur ce que tu as réussi pour réussir d'autres choses encore...

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  4. J'aime ces conseils qui sont valables me semble-t-il pour tant d'autres maladies.

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  5. Ce n'est pas l'Aotal qui t'a fait gagner, si c'était si simple ça se saurait... Pour mon fils ça n'a pas marché, preuve donc que ta victoire n'incombe qu'à toi même et à personne d'autre et à aucun médicament. C'est toi la cheville ouvrière de cette victoire. Parce que tu l'a voulu, parce que tu es forte, parce que tu sais que la vie est ailleurs que dans une bouteille... J'espère que mon fils saura être aussi costaud (mais je n'y crois pas). N'hésite pas à venir ici quand c'est trop dur, on est là pour toi...

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  6. Je comprends tes appréhensions, mais tu n'es pas seule. Ton médecin est toujours là, ainsi que les gens de ton association, ainsi que nous. Tu vois tu es entourée et soutenue pour continuer.

    Et puis tu peux aussi voir un psychologue pour assurer la transition, juste là encore, dans un but de soutien.

    Des gros bisous,

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  7. Et quid du Baclophène(pas certaines de l'orthographe...)

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  8. ...un peu comme un enfant qui apprend à marcher et dont les parents lâchent la main ?
    Sans doute le doc te pense-t-il capable de t'assumer seule, c'est vachement encourageant !
    Tu as fait un sacré boulot, un sacré bout de chemin et c'est toi qui a fait l'essentiel du boulot, bravo !

    ;o)

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