vendredi 17 juin 2016

Gros cafard….

Gros cafard hier soir :
Fillette me manque,
Djeune n°1 ne donne que peu de nouvelles,
Djeune n°3 est sur le départ…
Je sais qu’on n’a pas des enfants pour les garder près de soi mais….Souvent, j’ai envie de les appeler puis je me dis « les emmerde pas comme ta mère l’a fait avec toi.. »

A nouveau revient cette interrogation  : à quoi je sers ? Est-ce que je compte pour quelqu’un ?
Cette semaine, au boulot, il y a eu un pot pour le départ d’une collègue, il y avait plein de monde, et tout d’un coup je me suis dit que le jour où je partirai cela passera surement inaperçu…
Vendredi prochain il est organisé un pic nic dinatoire par quelques collègues avec qui souvent je déjeune, irai je ou pas ? Je me dis que oui et puis j’hésite… Il faut que je me force (n’est ce pas Mel ?).

Et puis, M.Mari est passé devant le tribunal pour la reprise de sa boîte, verdict le 30 juin, ça n’en finit pas…

Et puis, Djeune n°3 qui finalement recherche toujours une entreprise d’élagage pour un contrat de professionnalisation, l’an prochain. Celui qu’il avait trouvé pouvait se permettre un contrat d’apprenti mais pas de professionnalisation…

14 commentaires:

  1. Moi aussi, cela m'a fait un coup quand ma fille est partie vivre avec son copain. Mais j'avais encore mon fils à la maison. Là, si tout le monde est parti de chez toi, je te comprends. Va au pic nic dinatoire, cela te fera du bien pour ne pas penser au reste. Pour le reste, je te souhaite bon courage.... ce n'est pas facile tous les jours, je sais. Bon week end, en espérant qu'il y ait du soleil chez toi...

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  2. On a tous nos moments un peu difficiles quand les enfants partent..mais très vite, on retrouve ses marques.
    A quoi tu sers ? Mais tu sers à vivre, à être là, à donner du bonheur autour de toi...
    Tu es un petit soleil, ne doute jamais de ta lumière.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. C'est peu être le moment de penser à soi ? pas qu'au autres, les oisillons quittent le nids, peut être le moments de réinventer sa vie ? Oui, je sais, c'est facile à dire, ;-) mais c'est juste une idée, comme ça ;-)

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  4. Je laisse rarement des commentaires mais je me retrouve un peu ; j'ai vécu cela, mes deux fils ont quitté la maison en deux mois pour aller vivre leur vie, cela fait bizarre au début mais rapidement nous avons repris nos marques et j'ai pris conscience de la nécessité de vivre un peu pour soi .... mais je comprends pour ta fille qui est partie très loin !!!!

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  5. Que dire Manou ? J'ai lu ton petit clin d'œil. Les enfants qui partent, ça se fait chez moi petit à petit. Je n'en ai pas trop souffert, ils ne sont pas loin, ils reviennent beaucoup. Depuis qu'ils sont partis, je fais plus de chose à l'extérieur. Il peut y avoir du bon .... et on fait moins de lessive, moins de cuisine .... Ainsi toi aussi tu serais transparente ? quelles vilaines pensées nous avons. Pas besoin de te tracasser pour quand tu partiras, tu seras peut être bien surprise. Je l'ai été parfois. Nous avons un drôle de schéma dans notre tête. A ce pique nique dinatoire, vas y si tu as la force. Sinon tu regretteras aussitôt. Je te comprends Manou. Je vis ça presque tous les jours. Tu nous raconteras ?

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  6. C'est nous qui sommes partis à l'étranger, je venais tous les trois mois et un jour il m'a fait comprendre que c'était trop, il avait rencontré sa future femme, j'ai eu le temps de m'y faire, c'est bien aussi de vivre un peu égoïstement.

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  7. fiston est parti en septembre étudier à 200 km fille aînée avait déjà pris son envol; c'est drôle j'ai aimé me retrouver seule sans contrainte horaire ni et surtout de repas à faire... hier fiston est rentré l'année est finie , il a rendu ses clefs et veut tout arrêter.... je ne sais pas de quoi l'été sera fait, mais carte bleue s'est mise à refonctionner 170 euros pour faire le plein ça mange une jeun's de 19 ans!!

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  8. C'est dur effectivement de voir s'envoler ses enfants, on a tous connu ça. La mienne est partie sur un coup de tête un jour .. heureusement, nous l'avons retrouvée depuis.. rien n'est jamais totalement noir.. il y a toujours un petit soleil pour éclairer la vie.

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  9. Je te comprends, ils sont partis depuis 8 ans et parfois ils me manquent viscéralement... Le syndrome du nid vide, c'est très dur au début. C'est le moment de te reconstruire et de vivre pour toi... Eux sont occupés avec leur vie, et les enfants d'aujourd'hui ne sont pas avec nous comme on l'était avec nos parents. On les a habitués à être indépendants et gâtés... Ton fils cherche seulement dans l’élagage ? ça va être compliqué ! Bon courage

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  10. C'est vrai que l'on vit parfois à travers ses enfants, et que lorsqu'ils quittent la maison, on se retrouve toute bête, avec un vide en soi. Je crois que beaucoup de mères ont éprouvé cette sensation, les pères ont plus tendance à "pousser" gentiment mais fermement l'enfant dehors. Manou, c'est le moment de penser à toi. Il te faudra du temps pour t'organiser autrement, mais tu verras, tu y arriveras, on y arrive toutes (sourire).
    Bonne fin de soirée. :-)

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  11. Le plus important c'est de continuer à avoir une belle complicité avec nos enfants.Mes deux plus grandes ont quitté le nid et même si j'ai eu beaucoup de mal au début, je commence à le vivre plus sereinement.Mais il est vrai que c'est plus facile quand il y a encore des enfants à la maison.Tu dois absolument penser à toi à présent !
    A bientôt Manou

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  12. Les deux miens sont partis l'année dernière, en un mois de temps (l'ainé pour vivre sa vie, le cadet en claquant la porte pour partir chez son père). Me reste la petite dernière. Et curieusement, même si c'était très très tendu avec le cadet, c'est elle qui regrette le plus "la vie d'avant avec les garçons". Le syndrôme du nid vide c'est elle qui se le coltine. Je ne dis pas qu'ils ne ma manquent pas, oh loin de là, mais je trouve la situation gérable. Peau d'Ane a de gros gros coup de mou.
    On compte pour quelqu'un même si ce quelqu'un reste des semaines sans donner de signe. On compte pour eux, parce qu'ils ont de NOUS dans leur sang, dans leur coeur, dans leur tête.
    Va diner-dinatoire, ça ouvre le coeur sur les autres.
    Bises

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  13. C'est surtout l'accumulation d'un certain nombre de choses difficiles à vivre pour toi qui te mettent dans cet état.
    Comment entrer positivement dans une nouvelle étape de vie lorsque les enfants sont partis ? Cela semble toujours difficile pour les mères. Comme père, je me suis réjoui de voir mes filles partir loin (600 km) pour des grandes écoles après le bac. Elles engageaient leur vie d'adulte, sans nous. n'est-ce le pas ce que nous avions désiré pour elle ? Une capacité à vivre par elle-même sans papa et maman toujours derrière… ?
    C'était il y a 27 ans ! Et je les vois aujourd'hui très heureuse de leur vie…
    mais quand elles reviennent ici, je constate que leur mère se comporte parfois de telle manière que l'une d'elle dit : « — mais maman ! Je n'ai plus 15 ans ! »…

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    1. Et même qu'une autre fois je corrigerai mes fautes… si si, promis !

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