Le retour est difficile : les jours qui arrivent ne vont pas être faciles… Un petit coup de mou m’a pris hier soir, une grosse envie de pleurer, le manque de mes enfants, de mon chat…mon isolement « social et amical »… la monotonie de mon travail…bref un moral de retour de vacances….
Tous mes djeunes se sont retrouvés dans notre sud…Fillette est bien entourée pour passer ce cap difficile des un an de la mort de Zach.
Je lui envoyé ces mots que j’avais trouvé sur un blog (désolée je ne sais plus chez qui …)
Parler à ses blessures
« Ecoutez, vous, les blessures, vous n’êtes pas toutes seules ici. Poussez-vous un peu quand même pour qu’il y ait de la place pour le sourire, l’émerveillement devant une fleur, la lumière du ciel ou la simple communauté de la vie. Poussez-vous pour que je puisse respirer un peu. Vous êtes là, je le sais et je ne vous veux pas de mal. Vous êtes les blessures ; je sais bien ce que vous êtes ; je n’ignorerai jamais la cicatrice là sur la peau ou au cœur de mon cœur ou le tréfonds de mon ventre. Oui, vous êtes les blessures et vous êtes là dans ma vie. Je ne peux donc pas vous ignorer. Si je faisais comme si vous n’étiez pas là, vous seriez affolées et, dans votre douleur et dans un terrible sentiment d’abandon, vous ne pourriez que croître de plus belle, exigeant toute mon attention. Mon attention, vous l’avez, soyez-en certaines. Je vais prendre soin de vous, vous prendre à bras le corps pour vous apaiser. Quand vous aurez compris que je vous sais inoubliables, certes, mais que je ne vous laisserai pas me boucher la vue, nous irons d’amble, vous en repères sur mon chemin, moi debout regardant l’horizon. »
« Ecoutez, vous, les blessures, vous n’êtes pas toutes seules ici. Poussez-vous un peu quand même pour qu’il y ait de la place pour le sourire, l’émerveillement devant une fleur, la lumière du ciel ou la simple communauté de la vie. Poussez-vous pour que je puisse respirer un peu. Vous êtes là, je le sais et je ne vous veux pas de mal. Vous êtes les blessures ; je sais bien ce que vous êtes ; je n’ignorerai jamais la cicatrice là sur la peau ou au cœur de mon cœur ou le tréfonds de mon ventre. Oui, vous êtes les blessures et vous êtes là dans ma vie. Je ne peux donc pas vous ignorer. Si je faisais comme si vous n’étiez pas là, vous seriez affolées et, dans votre douleur et dans un terrible sentiment d’abandon, vous ne pourriez que croître de plus belle, exigeant toute mon attention. Mon attention, vous l’avez, soyez-en certaines. Je vais prendre soin de vous, vous prendre à bras le corps pour vous apaiser. Quand vous aurez compris que je vous sais inoubliables, certes, mais que je ne vous laisserai pas me boucher la vue, nous irons d’amble, vous en repères sur mon chemin, moi debout regardant l’horizon. »
Apparemment ils passent du bon temps puisque je n’ai pas de nouvelles !!!! A part l’énorme orage et la méga coupure de courant (32h quand même !!) qui a fait tourner la piscine au vert…
Mon chaton va bien, il me manque…
Après plus d’un an sans nouvelles de Meilleure amie, un message whatsapp, me demandant si j’étais dans mon sud ??? puis un message de son mari pour prendre des nouvelles suite aux énormes orages…Pas répondu au premier n’ayant pas envie de savoir si elle demandait juste des nouvelles ou voulait profiter de notre séjour pour venir profiter elle aussi…répondu au deuxième en disant que tout allait bien… Difficile de renouer cette relation d’amitié qui m’a tant déçue…
M.Mari est en congé cette semaine… du coup je le trouve à ne rien faire en rentrant et je perds ce moment où je suis seule quand je rentre du boulot… J’angoisse en pensant à cette période de chômage qui s’annonce…