Chez mon médecin...
Visite mensuelle...
- Vous allez bien visiblement...
- Oui ça va... Pas de crise d'angoisse , mais parfois l'envie d'un bon verre et de me dire c'est trop con... je n'y pense plus tous les jours, mais parfois je me sens anormale...
- Anormale comment ? Comme le mouton noir ou totalement différente ? Vous avez une maladie il faut l'admettre, la culpabilité n'est pas d'un bon secours... C'est comme votre lupus cela vous est tombé dessus... -Oui mais je l'ai un peu provoqué...
- Non il ne faut pas vous dire ça. Et avec M.Psy ?
- Je suis passée de deux à une séance, un peu ras le bol..
- Il faut malgré tout continuer et trouver la véritable raison de votre alcoolisme...Il est bien d'être soigné mais mieux vaut essayer de connaître les réelles causes...
Il me semble parfois quej'arrive mieux à parler avec lui qu'avec M.Psy... en tout cas de ce problème là...Je me sens vraiment comprise et écoutée par lui. J'aime l'entendre m'expliquer la maladie, les moyens de m'en sortir, ses encouragements...je l'aime quoi!!! Nan je plaisante....
Il faut que j'arrive à parler à M.Psy de ce sentiment qu'il s'en fout de mon problème d'alcool, qu'il ne m'a jamais aiguillé la dessus avant (faux il l'a fait..) de cette impression qu'il ne me soutient pas dans cette lutte, que je sais que les causes sont importantes à connaître...allez on verra cela mardi...
Quand bien même tu te tromperais à propos de ton psy, ton impression est importante, et il faut que tu lui en parles. Je pense que ce n'est pas anodin ce sentiment et qu'il représente même un blocage pour pouvoir aller plus loin.
RépondreSupprimerJe pense aussi que si tu peux en parler plus facilement à ton médecin, c'est parce que lui s'occupe de la maladie en elle même, de ton corps.
Ton psy lui, s'occupe plus de ton vécu, de ton passé, des raisons qui t'ont amenée ici.
L’alcoolisme est un effet et non une cause.
Peut-être refuse-t-il justement d'axer votre travail là-dessus pour que ça ne camouffle pas les raisons essentielles.
Mais tant que tu ne comprendras pas, ça va t'envahir. Il faut que tu aies confiance en lui. C'est pour ça que ce serait bien effectivement de lui en parler directement.
J'espère que tes vacances t'ont bien reposée.
Bon ben voilà…
RépondreSupprimerJ'allais dire des choses tout à fait comparables à ce que dit Pakita.
Donc : + 1
:-)
Quant à moi je me demande... ton "énervement" face au psy, ça ne viendrait pas du fait qu'au fond, tu sais qu'il va creuser là où tu ne veux pas parce que c'est là où ça blesse, alors que ton médecin -utile aussi !- est un accompagnateur du présent qui ne bouscule donc rien ? Parfois, même avec l'envie d'avancer, on a tellement peur de creuser qu'on en veut beaucoup à la personne qui pourrait mettre le doigt au "mauvais" endroit (qui est en fait le bon endroit puisque après cela va mieux. Mais peut-être n'es-tu pas persuadée qu'après avoir creusé, cela ira mieux ?)
RépondreSupprimerBravo pour le nouveau abstiversaire !
+ 2 : d'accord avec Pakita
RépondreSupprimerEt la réflexion de Capitaine Lili est pertinente aussi, et cette question avait été abordée, je crois..
De grosses bises
Comme je ne sais pas quelle thérapie tu as engagée avec M.Psy et, que de plus, je n'en suis pas un (un spécialiste), je sens qu'il serait bon que tu t'expliques avec lui de ton propre ressenti - quitte à l'écrire pour mieux le formaliser.
RépondreSupprimerMais bon, comme toi tu viens de Vénus et moi de Mars, peut-être ne voyons-nous pas les choses de la même façon.
En tous cas, bravo encore pour ton 5ème abstiversaire.
Bises.