La difficulté de sortir du cocon de la
cure ou de la période de soins, où l'on est entouré, protégé...
La nécessité de se préparer, de se
trouver des occupations, des objectifs...
Le plus difficile, le retour à la vie
« normale », sortir, dîners, soirées, fêtes,
rencontres...
Apprendre à dire simplement non... et
arriver à s'en sentir bien...
Apprendre à gérer sans, les bons et
les mauvais moments...
Apprendre à s'accepter, à s'aimer de
nouveau, à être une nouvelle personne...
Pour les autres, accepter que l'on a
changé,que l'on devient un autre ou soi vraiment...
Accepter notre nouveau regard, nos
nouvelles réactions...
Et un jour se sentir libre....
Comme c'est beau!
RépondreSupprimerJe comprends.
Moi qui ai choisi, depuis plus an et demi maintenant, de ne plus boire. Pas parce que je souffrais, pas pour les mêmes raisons. Juste comme ça. Juste parce que ... ça sert à rien, au fond. "Juste" parce que ça a tué mon Papa. En prévision, peut-être... parce que l'accoutumance est peut-être héréditaire.
Eh bien, parfois, en repas on me regarde d'un drôle d’œil. On me prends pour une illuminée. Parce que je ne trinque pas. Ou si, avec n jus d'orange.
On me presse, on m'incite.
Alors j'imagine, oui...