Elle l’a rencontré
Elle a su sa maladie
Elle a choisi cet amour
Elle l’a aimé
Ils ont profité de ces moments
Ils ont affronté la maladie
Il est mort
Elle est seule
Elle affronte sa douleur
Elle est dévastée par le chagrin
Elle ne peut refermer le livre de leur histoire
Comme une page qui se tourne…
tu me fais penser à un de mes élèves, à qui je disais qu'il devait tourner la page (il avait des problèmes à la maison): j'ai déjà dû tourner tant de pages que mon livre est fermé...
RépondreSupprimerBonjour Manou. J'ai lu une première fois le texte et je n'ai pas tout compris. Alors j'ai parcouru les pages du blog, j'ai lu le désespoir de Fillette, j'ai un peu connu les Djeuns, j'ai entendu un peu Dark Vador, j'ai lu les vacances, le Sud. Mais c'est ce chagrin, omniprésent, qui m'a émue. Le livre de l'histoire reste ouvert pour l'instant car il faut du temps pour tourner la page.
RépondreSupprimerMais une chose est sûre: ceux qu'on a tant aimés restent toujours là. Et si on écrit une nouvelle page, en filigrane des mots, ils sont là, au fond des coeurs, dans l'air, dans le vent, dans le soleil et dans cette belle lune presque encore pleine aujourd'hui. Meilleures pensées.
Le livre, ou le chapitre, ne se referme jamais tout à fait... Il reste inachevé; tourner la page, entamer un autre chapitre, c'est avoir laissé passer le chagrin, et ne conserver que le souvenir doux de ce qui fut, et qui n'est plus.
RépondreSupprimerJe t'envoie des pensées comme une chaude accolade.
Il est des livres que l'on garde près de soi.
RépondreSupprimerIl est trop tôt, elle gardera son livre en elle.
RépondreSupprimerLes prochaines semaines seront certainement encore difficiles pour elles : neanmoins, votre presence la reconfortera un peu.
RépondreSupprimerOn tourne les pages de nos vies, en avant comme en arrière. On n'en commence une autre puis on revient à la précédente comme pour la relire encore, pour mieux comprendre, peut-être pour ajouter quelque chose que notre cœur retrouve.
RépondreSupprimerEt puis on garde tout, parce qu'aucune ne peut s'arracher et que sur chacune on a déposé beaucoup de notre vie.
C'est trop tôt.
RépondreSupprimerIl y a des pages qui ne se referment jamais complètement.
Elles restent entrebaillées, on va les relire souvent.
Et on ne pourra jamais les oublier, même le jour où on les tourne enfin, avec le temps...
Bisous Manou
¸¸.•*¨*• ☆
Je viens de parcourir ton blog Manou et j'ai lu l'histoire de Fillette...Ce qui m'attend à court ou moyen terme et je peux te dire que l'on ne s'en remet jamais, on ne sait même pas si on va y survivre mais il faut avancer, rester debout, ne serait-ce que pour continuer de faire vivre celui qui n'est plus... Je t'embrasse♥
RépondreSupprimerune phrase me touche: elle a su sa maladie, et pourtant elle a choisi de l'aimer...
RépondreSupprimerC'est beau ça... merci de nous le dire
Embrasse la fort de notre part
on continue a aimer au dela de la mort en sentant la presence du disparu on souffre moins courage
RépondreSupprimerC'est si dur, l'absence. On ne s'habitue pas, on s'organise. Mais on peut aussi s'appuyer sur les moments vécus ensemble. Je vous embrasse.
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