mardi 22 janvier 2019

Lectures

Les Suprêmes chantent le blues  Edward Kelsey Moore

Résumé Babelio : Quarante ans après avoir quitté la petite ville de Plainview dans l'Indiana en faisant le serment de ne plus jamais y remettre les pieds, un chanteur de blues dans la débine revient sur les lieux à contrecoeur afin de s'y produire à l'occasion de l'improbable mariage d'un vieil ami. Tandis qu'elles assistent à sa prestation incroyablement émouvante, Odette, Clarice et Barbara Jean, dites ?Les Suprêmes?, n'ont pas la moindre idée de la profonde mutation que l'arrivée d'un tel personnage, venu d'un lointain passé, va provoquer en elles et autour d'elles.  Une histoire de pères et de fils, de péchés de jadis et d'acceptations à venir, qu'incarnent de nouveau, sous le signe d'une irrésistible drôlerie, des personnages aussi puissants qu'attachants.

J’avais adoré la découverte du premier opus et celui-ci m’a fait le même effet….

Nymphéas noirs Michel Bussi

Résumé Babelio : Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels.
Au coeur de l'intrigue, trois femmes: une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.

Un étonnant roman policier dont chaque personnage est une énigme. On se laisse prendre, on y croit, puis on devine un peu mais pas tout… Etonnée mais j’ai apprécié.

La fille qui danse Julian Barnes

Résumé Babelio : Tony, la soixantaine, a pris sa retraite. Il a connu une existence assez terne, un mariage qui l’a été aussi. Autrefois il a beaucoup fréquenté Veronica, mais ils se sont éloignés l’un de l’autre.
Apprenant un peu plus tard qu’elle sortait avec Adrian, le plus brillant de ses anciens condisciples de lycée et de fac, la colère et la déception lui ont fait écrire une lettre épouvantable aux deux amoureux. Peu après, il apprendra le suicide d’Adrian.
Pourquoi Adrian s’est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface – Veronica dansant un soir pour Tony, un weekend dérangeant chez ses parents à elle…
Et puis, soudain, la lettre d’un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony.  

J’ai beaucoup aimé ce retour sur le passé, la vision parfois erroné qu’en a le protagoniste. Cette quête de la vérité… Et une belle écriture !

Sœurs Bernard Minier

Résumé Babelio : Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d'arbres.
Le jeune Martin Servaz, qui vient d'intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s'intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante.
Les deux sœurs n'étaient-elles pas ses fans ? L'un de ses plus grands succès ne s'appelle t-il pas La communiante ? L'affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.
Février 2018. Par une nuit glaciale, l'écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée... elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l'affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu'à l'obsession.
Une épouse, deux sœurs, trois communiantes... et si l'enquête de 1993 s'était trompée de coupable ?
Pour Servaz, le passé, en ressurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l'encre noire.

Le plaisir de retrouver Servaz, pour une enquête passionnante. Mais j’avoue avoir eu plus de mal à me laisser envahir que d’habitude…une peu de lassitude chez moi ou chez l’auteur ?