lundi 26 novembre 2018

Humeurs d’automne

Comme le temps une fois soleil, une fois grisaille…une fois chaud, une fois froid…
Du bon côté :
Vu , avec fillette, et M.Mari le Grand bain.. humour, sourire, tristesse, cinquantaine, problèmes, un savant mélange pour un très bon film !
La série 10% qui nous fait bien rire !
Une série troublante sur Arte Ad Vitam…pas mal du tout !
Fillette en week end chez sa cousine à Londres qui a l’air de bien en profiter ! Du coup je fais « catsister »
Une bonne marche glaciale et ensoleillée mercredi !



Du moins bon :
Je réponds à des annonces mais pour le moment pas de retour positif…
Une agence est venue pour estimer la maison ..pas le pied… enfin dans ce que j’avais prévu, mais M.Mari lui espérait plus… Nous n’avons pas relancé depuis…
M.Mari a du mal à gérer son activité seul, à la maison… Pas facile tous les jours de le trouver en rentrant…
Pas vu les enfants ce week end… Week end farniente, yoga, marché, séries en replay, feu de cheminée, bourguignon, lecture, tricot…
Désolation de la tournure qu’a pris le mouvement de gilets jaunes…j’ai toujours du mal à comprendre la violence gratuite !!!
Heureusement que certains blogs sont  là pour relayer l’info sur les manifs sur les violences faites aux femmes !!!

Le chemin de l’école

Pour les Impromptus littéraires :

Le chemin de l’école
3 petites filles, manteaux et cartables sur le dos sortaient du bel immeuble haussmannien…
Elles passaient au tabac, achetaient le carnet de ticket demi-tarif, il restait 50 centimes qu’elles gardaient précieusement pour pouvoir s’offrir une petite barquette de Nutella en sortant de l’école.
Elles traversaient la grande avenue et s’engouffraient dans le métro… La grande tenait les mains des deux autres et les surveillait de près. Elle regardait autour d’elle effrayée et angoissée à l’idée de faire une mauvaise rencontre.
Après plusieurs stations, dans ces vieux trains en bois vert et rouge, aux banquettes inconfortables, elles suivaient de longs couloirs, qui leur semblaient interminables, avant de retrouver le quai où le métro arrivait, il fallait courir pour ne pas le rater !
Enfin elles ressortaient des entrailles de la terre, et marchaient 10 minutes dans des rues un peu vides, traversant ce pont où certaines leur avaient dit avoir croisé des personnes bizarres… Et le portail de l’école se trouvait enfin devant elles, la grande pouvait lâcher les mains et confier à d’autres la responsabilité des petites…